À l’occasion de la parution d'un numéro spécial «Europe», la revue Eléments a le plaisir de vous inviter à participer au colloque «Europe-marché ou Europe-puissance ?», le samedi 26 avril prochain, qui aura lieu de 15 à 19 heures à Paris, à l'ASIEM.
Le rêve européen s’est transformé en cauchemar. L’Union européenne traverse une crise de légitimité sans précédent. Et le spectacle qu’elle offre n’a rien pour enthousiasmer. Le sentiment le plus répandu est que l’Europe se construit désormais contre les Européens. Un sondage Ipsos a révélé que 70 % des Français souhaitent « limiter les pouvoirs de l’Europe ». Comment en est-on arrivé là ?
Invités du colloque
• Eric Maulin, professeur à l’université de Strasbourg et vice-président du Forum Carolus,
• Gérard Dussouy, professeur de géopolitique à l'université de Bordeaux,
• Magali Pernin, spécialiste en droit public, animatrice du site contrelacour.fr,
• Françoise Bonardel, philosophe, professeur à l'université de Paris Panthéon-Sorbonne,
• Paul-Marie Coûteaux, essayiste,
• Pierre Le Vigan, écrivain et journaliste d’Éléments,
• Alain de Benoist, essayiste et directeur de Krisis et Nouvelle Ecole.
pierre le vigan - Page 12
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Europe-marché ou Europe-puissance ?...
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Chronique des temps modernes...
Pierre Le Vigan vient de publier aux éditions de La Barque d'or Chronique des temps modernes. Collaborateur des revues Eléments, Krisis et Le Spectacle du monde, Pierre Le Vigan a notamment publié Inventaire de la modernité avant liquidation (Avatar, 2007), La banlieue contre la ville (La barque d'or, 2011) et Écrire contre la modernité (La Barque d'Or, 2012) .
Le livre peut être commandé à l'adresse suivante, pour la somme de 18 euros 50, port compris :
Editions La Barque d'Or
12 rue Léon Blum
94600 Choisy le Roi
« Il faut essayer d'être fidèle à l'enfance. "Qu'importe ma vie ? Je veux seulement qu'elle reste jusqu'au bout fidèle à l'enfant que je fus" écrit Georges Bernanos (Les Grands Cimetières sous la lune). Qu'est-ce que l'enfance ? C'est attendre beaucoup du monde. Et inévitablement, c'est attendre beaucoup de soi (suivre la pente noble de l'enfance). L'enfance est le temps des grandes espérances et aussi des grandes déceptions. On meurt toujours de son enfance.»
De Aimé Césaire à Albert Camus en passant par Ernst Jünger, Régis Debray et quelques autres. Propos sur la littérature , la philosophie et les temps modernes...
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De quoi la haine contre Dieudonné est-elle le nom ?...
Nous reproduisons ci-dessous un excellent point de vue de Pierre Le Vigan, cueilli sur Voxnr et consacré à l'affaire Dieudonné...
La haine contre Dieudonné. De quoi est-elle le nom ?Pour Bertrand Delanoé, c’est un « criminel », pour le patron de L’Express, il faut « l’éradiquer ». C’est une sorte de virus, il relève de l’hygiène sociale. Il faut en tout cas interdire ses tournées, lui faire rendre gorge de ses dettes fiscales (on ne passe pas l’éponge comme pour L’Huma !). On est proche de l’appel au lynchage (il est vrai qu’il a le profil idéal). Il ne s’agit évidemment pas de Bertrand Cantat, mais de Dieudonné.
Ses spectacles sont pourtant privés (il sera même privé de spectacles bientôt…), il ne vit pas de subventions publiques, les murs du métro ne sont pas inondés d’affiches vantant ses sketches. Ses vidéos ne sont accessibles qu’à ceux qui les cherchent. Bref, on peut apprécier ou pas l’humour de Dieudonné, y mettre des guillemets, voire trouver ses spectacles du plus mauvais goût (on peut même s’en contrefiche !) mais si le mauvais goût devient un critère, que penser de la diffusion de nombre de clips de rap ou de pseudo-comiques sur les chaines publiques. Et Philippe Val, et Nicolas Bedos c’est le bon goût pour tous ?
Le fond des choses c’est que l’humour a toujours quelque chose à voir avec la critique sociale. Par définition, l’humour ne peut pas faire l’unanimité. "Dieudo" fait dans l’« hénaurme », le provoquant et le transgressif. Et alors ? Il n’a tué personne. Ce n’est pas Breivik, Youssouf Fofana, Mohammed Merah.
De quoi la haine contre Dieudonné est-elle le nom ? De l’imposture de nos gouvernants. Car le monstrueux Fofana, de quoi était-il le fruit ? Du nihilisme de notre civilisation, du cynisme immigrationniste de nos dirigeants, de l’idéologie de l’argent-roi qu’ils ont tant contribué à répandre. Et l’atroce Merah, qui a tué des soldats français et des enfants français juifs ? Venait-il des « réseaux Dieudonné » ? Non. Il est le fruit de la politique de l’Occident. Il est le fruit du jeu américain en Afghanistan contre les Russes, puis des deux guerres contre l’Irak, puis de l’intervention française en Libye qui a fait sauter Kadhafi, barrière contre le terrorisme d’Al-Qaïda, il est le fruit de notre action belliciste visant à alimenter la guerre civile en Syrie, il est le fruit de notre destruction des frontières et des identités. Et les jeunes dépouillant morts et blessés à Brétigny sur Orge lors de l’accident ferroviaire ? Ils étaient inspirés par Dieudonné ? Non, là aussi, ils étaient le fruit de notre nihilisme, de l’inconscience de nos gouvernants, de leur court-termisme, de leur mépris de ce que, quand on bouscule l’équilibre toujours fragile des civilisations, on déclenche des catastrophes en chaîne.
L’ « affaire » Dieudonné relève d’une stratégie de nos gouvernants : banaliser la vraie violence en créant un écran de fumée. Un de plus.Pierre Le Vigan (Voxnr, 11 janvier 2014)
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Libérer le peuple des illusions du progrès...
Vous pouvez découvrir ci-dessous une conférence donnée par Pierre Le Vigan à Nice, le 23 mai, pour l'association Le Castellaras, et consacrée aux idées développées par Jean-Claude Michéa, notamment dans son dernier livre Les mystères de la gauche (Climats, 2013).
Pierre Le Vigan collabore aux revues Eléments, Krisis et Le spectacle du monde. Il a publié plusieurs essais, dont le dernier en date est intitulé Ecrire contre la modernité (La Barque d'or, 2012).
La conférence a été mise en ligne par le site Les non-alignés.
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En hommage à Dominique Venner...
Vous trouverez ci-dessous quelques liens vers des hommages rendus à Dominique Venner, qui a choisi de se donner la mort mardi 21 mai 2013, dans le lieu hautement symbolique de la cathédrale Notre-Dame de Paris, « afin de réveiller les consciences assoupies » et de « rompre la léthargie qui nous accable ».
Alain de Benoist : Dominique Venner, un homme qui a choisi de mourir debout
Aymeric Chauprade : Dominique Venner a choisi la mort volontaire
Laurent Ozon : Plus haut que le but
Christopher Gérard : Exit Dominique Venner
Pierre Le Vigan : Un samouraï d'Occident
Alain Soral : A propos de la mort de Dominique Venner
Christian Vanneste : Le sens d'un suicide ?
Bruno Gollnisch : Un homme d'honneur, un homme debout dans la bataille
Paul-Marie Coûteaux : Hommage à Dominique Venner
Pierre Saint-Servant : Nous venons de perdre un père
Philippe Christèle et Grégoire Gambier : La force de l'effet produit
Alain Rebours : Une étincelle dans la nuit
Enfin, vous pouvez écouter ci-dessous l'émission de Radio Courtoisie à laquelle Dominique Venner aurait dû participer mardi 21 mai dans la soirée aux côtés de Philippe Conrad, de Bernard Lugan et de Jean-Yves Le Gallou, qui lui ont rendu un hommage émouvant...
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Les snipers de la semaine... (63)
- sur le Blog Eléménts, Pierre Le Vigan mouche Stéphane Troussel, président socialiste du Conseil général de Seine-Saint-Denis pour sa réaction délirante aux propos de Marine Le Pen sur les "grands ensembles"...
Et si Marine Le Pen avait raison: détruisons les tours pour faire des cités-jardins écologiques
- sur Boulevard Voltaire, Nicolas Gauthier dézingue Berlusconi, cataclysme culturel à lui tout seul au travers de ses chaînes de télévision...
Le pire chez Berlusconi : son fric, ses partouzes ou sa télé ?